samedi 15 février 2014

Wrappez moi !



Comme promis, je voulais vous faire part de mes coups de cœur cosméto, tendance, sorties… et notamment les articles que je découvre dans ma box.

Le premier c’est celui là : Le Wrap Exfolys de Qiriness.

Un matin, je me suis rendue compte que je n’avais rien à faire (fantastique mais angoissant). J’avais fini le marathon ménage/vaiselle/lessive/courses et je me retrouvais là, errant comme une âme en peine dans mon appartement. J’ai alors décidé de prendre soin de moi et de tester ce produit.

Je me suis démaquillée consciencieusement (on fait toutes pareilles, on se couche maquillées en se disant que ça partira sous la douche le lendemain matin ; c’est maaaaal), je me suis lavée le visage à l’eau tiède avec un nettoyant Clinique et j’ai attrapé ce Wrap. Il n’a de Wrap que le nom. Ne vous attendez pas à vous roulez dedans ou à trouver dans le tube du poulet et des poivrons. J’ai lu avec attention le mode d’emploi pour éviter la même catastrophe que le jour où j’ai confondu mes lingettes intimes avec celles pour nettoyer le four (je rigole mais ça pourrait arriver !).

Appliquer en couche régulière en évitant le contour des yeux. Jusque là, je gérais à peu près même si j’aurai aimé qu’il soit précisé la taille de la fameuse couche à appliquer, ça m’aurait évité de retrouver avec trois centimètres d’épaisseur sur la tronche et mon tube à moitié vide après la première utilisation. Donc, je vous le précise : une fine couche.

Laisser poser 30 secondes … Je ne vous cache pas qu’avec la couche que j’avais mise, j’ai eu le temps d’aller déjeuner en terrasse avec une copine, ce n’était toujours pas sec. Disons qu’il faut laisser poser jusqu’à ce que ce soit suffisamment sec pour l’étape suivante.

… puis gommez par de grands mouvements jusqu’à ce que la crème peluche. Et c’est là que le Wrap devient agréable ! On gomme et on sent que ça décape nos peaux mortes sans nous flinguer le visage. La pollution, la fumée de cigarettes, mes résidus de maquillage et de Nutella® autour de la bouche, tout dégage pour faire place nette.

J’ai rincé à l’eau tiède ma peau et sécher en tamponnant avec ma serviette. La marque promet « une peau lisse, affinée, mate et lumineuse ». Eh bien pari tenu, je me trouve rayonnante. J’ai ajouté une pointe de crème légère très hydratante de chez Sephora et je me suis maquillée comme à mon habitude.
J’ai tellement adoré l’expérience que j’avais envie de recommencer le lendemain.

Mais :
* Ne s’utilise qu’une à deux fois par semaine

* Au prix du tube, je vais peut-être éviter d’en faire un rituel quotidien (30,90 euros les 125ml chez Marionnaud)

Si vous avez des produits au top à me conseiller ou que vous souhaitez me faire tester, n’hésitez pas, je serai votre cobaye.


D’ici là,

Wrappez-vous bien.

lundi 10 février 2014

Ma box et moi


Depuis quelques années, les boxs ont fleuri et, à moins que vous viviez dans une caverne, vous avez sans doute entendu parler des plus connues. Pour ma part, j’ai choisi la Little Box, un abonnement d’un an offert par ma maman à Noël 2012 et que j’ai décidé de continuer avec mes maigres économies. Investissement rentable.

Car ma box, c’est un peu le médicament de mon couple. Explications.

Comme beaucoup d’entre vous, j’aurai adoré rencontrer un prince charmant dégoulinant de romantisme et d’imagination, me surprenant chaque jour (même chaque semestre aurait suffit) et me prouvant par des petits gestes anodins mais bien pensés qu’il écoute et entend mes demandes.

Bon, comme beaucoup j’ai juste rencontré un homme tout ce qu’il y a de plus basique (formidablement gentil et très amoureux mais sans l’option « surprises ») et j’ai beau glisser post-it, photos sur le frigo ou allusions lourdingues sur le cadeau de mes rêves, je l’entends toujours me dire une semaine avant Noël/ Saint Valentin/ Anniversaire « Tu veux quoi ? ». Quel homme surprenant n’est-ce pas ?

Je finis souvent par commander moi-même (mais avec sa carte bancaire) mon cadeau sur internet. Point positif : la bonne taille, la bonne coupe, la bonne couleur et éviter la tronche en biais dans les boutiques pendant que je m’extasie devant des it-trucs auxquels il ne comprend rien en répétant « J’hésite encore. On finit notre tour et on repassera ? ».

Voilà comment la box intervient. Tous les mois, ma box pense à moi (encore heureux puisqu’elle pense à me débiter !), elle n’oublie jamais notre anniversaire de rencontre et même quand je n’ai pas été sage, j’y ai le droit (difficile avec l’Homme ; j’ai rarement un cadeau juste après une crise de nerfs, même justifiée).



Et quand je l’ouvre, c’est toujours la surprise. En fonction de la saison, de l’occasion et des informations personnelles que je lui ai communiquées, ma box m’offre tout ce qui me correspond. C’est dingue parce que c’est pourtant avec l’Homme que je vis depuis plusieurs années et pourtant c’est ma box qui me connait le mieux. Je découvre émerveillée les produits sélectionnés pour moi et m’empresse de m’enfermer dans ma salle de bains pour les tester.

Quand l’Homme rentre, il me trouve rayonnante et détendue. Comme quoi, contrairement à ce que l'on entend souvent dans la bouche des misogynes, ce n’est pas compliqué de satisfaire une femme. Au fur et à mesure, je me suis surprise à attendre avec de plus en plus d’excitation et d’empressement ma box. Parallèlement, j’attendais de moins en moins les attentions de l’Homme. Peut-être parce que je savais que j’avais plus de chance de croiser Bradley Cooper  chez le glacier du village que de voir arriver chéri avec un paquet pour moi (un paquet de chips à la limite!).

Nous avons donc mis au point, un peu sans s’en rendre compte, un rituel mensuel. Quand c’est le jour de livraison de ma box, c’est l’Homme qui récupère le courrier et me l’apporte. Si vous pouviez voir son air satisfait quand il me la tend en lançant « Devine ce que c’est ? ». C’est comme s’il l’avait fabriquée lui-même. Alors je joue le jeu et je le remercie bien que sa participation se limite à l’ascension des deux étages qui séparent notre appartement de la boîte à lettres. Mais l’apparence est là, il se tient dans l’entrée avec un paquet qui m‘est destiné, paquet dont je ne connais pas le contenu mais qui va, à coup sûr me faire plaisir. Une vraie surprise.

Depuis que je suis abonnée, je ne ressens plus cette petite frustration qu’engendre la routine d’une vie de couple. Mon désir d’être étonnée est comblé chaque mois pour une somme modique et je ne harcèle plus l’Homme avec mes « T’es pas attentionné, tu ne me fais jamais de surprises » qui parviennent à ces oreilles tels une douce mélodie qui fait « blabli, blablabla, bla bli blabla ».

Je crois que si je vends bien mon explication à Chéri, je peux espérer transférer le prélèvement de ma box sur son compte : « Blabla, ta carte bleue, blabli bla, cadeau blabla, plaisir blablibla, trop mignon de ta part… ». Et hop c’est réglé.

Pour finir, j’ai décidé de vous faire partager mensuellement mes coups de cœur box.
My Little Box Février 2014

Le premier article bientôt ici avec Wrappez moi.


Trust me I’m Perfect.

mercredi 5 février 2014

Happy Saint Valentin (Concours)



Je voulais écrire un article sur la Saint Valentin mais franchement j’ai beau cherché dans mon histoire personnelle, je n’ai aucun de souvenir de Saint Valentin romantique ou pathétique à vous conter.

Le trou noir. Si ça avait été pitoyable ou merveilleux je m’en serai souvenue ; mais là, rien ! Merde alors ! Ai-je, à chaque fois, traversé un tourbillon spatio-temporel qui me faisait m’endormir le 13 février au soir pour me réveiller le 15 au matin ?

Mais je le sens, cette année ça va être inoubliable. Enfin, si l’Homme n’oublie pas…

Petite anecdote. Un 14 janvier, je propose à l’Homme d’aller au restaurant. Il me répond en me prenant de haut « Il aurait peut-être fallu réserver avant. Ça va être blindé ! ». Interloquée je lui fais remarquer qu’on est mardi et que je ne suis pas persuadée que tout le monde aura la même idée que nous. Mais il insiste «  C’est quand même la Saint Valentin ».

Attention, étude linéaire de cette conversation surréaliste :
-          L’Homme n’a pas la mémoire des dates, ça on le savait. Le pire c’est que sur ce coup là, la date il la tient bien (à un mois près). Il n’a pas remarqué que les gens parlaient davantage de galette des rois et de soldes que de bouquets de roses. Enfin, jusque là c’est attendrissant.
-          L’Homme était persuadé que c’était aujourd’hui la fête des amoureux, convaincu que les restaurants allaient être pris d’assaut mais il n’a rien réservé. Peut-être prévoyait-il de me concocter un repas frigidaire ( miam des œufs brouillés et une vieille courgette fripée) ?
-          L’Homme n’avait pas non plus prévu le petit cadeau qui fait bien. On dit tous que c’est commercial et que ça ne sert à rien de se faire des cadeaux, l’important c’est d’être ensemble… Mes fesses oui ! Moi j’adore les cadeaux même riquiquis, même homemade, même à côté de la plaque, je veux mon cadeau commercial crotte !
-          L’homme ne pourra pas ignorer que le mois suivant à la même date je serai sur le qui-vive, attendant le summum du romantisme. Il s’est embourbé tout seul comme un grand et ça me fait vachement marrer.

Evidemment, il a ensuite essayé de se rattraper en me disant qu’il n’avait pas besoin de Saint Valentin, qu’avec lui c’était tous les jours. Euh… non. Il devrait déjà se concentrer sur une seule journée, ce serait déjà pas mal.

Parce qu’en fait, la Saint Valentin a été créée pour ça : permettre à l’Homme de rattraper toutes les occasions manquées au cours l’année écoulée (oubli de l’anniversaire de rencontre, de mariage ou de l’anniversaire tout court).

Eh bien moi, je ne vous ai pas oublié(e)s.

Pour participez au concours « Happy Saint Valentin » en partenariat avec ma copine du Blog du petit pois ( leblogdupetitpois.com ou sur instagram leblogdupetitpois),

Reposter la photo du concours sur votre page instagram avec la mention « Je participe #concourshappysaintvalentin et @ninonandmaxine @leblogdupetitpois » et abonnez-vous à nos pages. Vous avez jusqu’au 8 février 23h59.

Si vous n’avez pas instagram, envoyez moi un mail à ninonandmaxine@gmail.com avec vos nom, prénom et contact facebook et partagez l’article

Si vous n’avez ni instagram, ni facebook, je ne sais pas quoi vous dire… Donnez-moi votre minitel ou votre numéro de bippeur !

Trust me I'm perfect

lundi 3 février 2014

L’infidélité masculine (3/4) J

Elle est là. La troisième, la fameuse qui vérifie le proverbe « Jamais deux sans trois ». Vous jugerez peut-être que celle-ci est moins représentative de l’infidélité et que le coupable est moins condamnable. Ce n’est pas mon avis.

J. c’est mon ex. Un ex du collège, une histoire d’ados avec tout ce que cela comporte. Beaucoup de messages, des heures au bout du fil, des bisous mal assurés et se tenir la main dans la cour. On n’a pas été jusqu’au bout, c’est resté très chaste (oh j’étais petite hein !) ; on s’est séparés au bout de six mois quand la rentrée au lycée est arrivée et que nous sommes partis chacun dans un établissement différent.

Tic – Tac. L’année dernière, je reçois un message de J. sur les réseaux sociaux. On papote, on se taquine sur les bébés que nous étions quand on était ensemble et on échange nos numéros. J’apprends que J. a bien grandi, qu’il est maintenant cadre dans une grosse boîte et qu’il voyage énormément pour le travail. Il a une amoureuse depuis longtemps mais ils ne vivent pas encore ensemble car elle se partage entre la fac et les stages mais ça semble être pour bientôt. Je lui raconte mon quotidien, mes amours passées, mes emmerdes, mes projets et on se marre comme des gosses de voir que les routes que nous avions tracées adolescents ont finalement bifurquées. Je devais être écrivain et lui dentiste, on devait avoir 2 enfants et un labrador (cliché ?).

Les échanges deviennent quotidiens. Il profite de ses virées à l’étranger ou en province pour m’appeler prétextant que sa chérie ne comprendrait pas cette vieille amitié. Je ne juge pas, il gère sa relation comme il le sent. Le plus triste dans l’histoire, c’est que je la connais, elle, l’officielle, la femme de sa vie comme il dit. Ce n’est pas une amie, ni même une copine. On a juste un réseau commun et on se suit de loin sur Facebook.

Bref, on en arrive à se dire que ce serait génial de se revoir presque dix ans plus tard, avec nos moitiés respectives. Mais ma moitié à moi travaille beaucoup et n’arrête pas de me répéter « il veut juste te sauter » (parfois l’Homme est de bon conseil, il faut que j’apprenne à l’écouter) alors l’idée d’un déj’ à quatre s’éloigne. Pourtant J. a envie de me revoir, « juste tous les deux au pire » -au pire ?. Il m’invite à venir voir son nouvel appart tout beau tout neuf et si je veux, je peux rester pour le week-end, Môsieur prendra le canapé, c’est un gentleman.

Pourquoi je ne sens pas l’entourloupe ? Parce qu’il a l’air tellement heureux en couple, tellement amoureux, tellement honnête… Parce que je suis persuadée que s’il m’invite deux jours complets, il va forcément en parler à sa chère et tendre, parce que, parce que… ce n’est pas possible que ça tombe toujours sur moi. Je prépare donc mon week-end sous les réflexions de l’Homme « Tu fais ce que tu veux mais quand il te sautera dessus, tu viendras pas te plaindre » (Ouais l’Homme est super tolérant et ne doit pas avoir connaissance du terme Jalousie). Je réponds avec aplomb « C’est mon ami, on était gamins quand on est sortis ensemble, crois-moi, ça ne va pas chercher plus loin qu’un week-end de potes à bouffer et à papoter ! ».

Et l’histoire m’a donné raison. Personne ne m’a sauté dessus, j’ai bien mangé, j’ai rigolé, j’ai papoté et j’ai retrouvé mon vieux pote. Evidemment, il n’a rien dit à sa copine sous prétexte qu’elle ne comprendrait pas, blablabla. Ce sont leurs petites affaires et j’ai attendu patiemment devant la télévision qu’il finisse leur conversation de deux heures en veillant à ne faire aucun bruit ( pour éviter le «  c’est quoi ce cri derrière ? »- Je suis hyper respectueuse comme nana) même quand je me suis cognée le genou dans la table basse. C’est qui la plus forte ?

C’est le lendemain de mon retour que j’ai eu un choc. J’ai reçu un message de J. et j’ai du m’y reprendre à trois fois pour être sûre d’avoir bien lu.

« J’ai été plus heureux durant ce weekend avec toi que pendant toutes ces années avec O., je ne pense plus qu’à toi. J’ai rêvé que je rentrais le soir du travail et que je te trouvais dans notre maison avec notre enfant dans les bras. Je suis sûr que tu ressens la même chose. » Alors, arrête le LSD avant de te coucher et non, non, NON je ne ressens pas la même chose du tout. J’ai été claire avec lui : un mot de plus et je transférais directement ce message à cette pauvre O.

Je me suis sentie trahie. Parce qu’il avait joué le super copain qui s’intéresse à ma vie de couple alors qu’en réalité, il me matait probablement les fesses dès que je me retournais. L’infidélité ici n’est pas charnelle, pas physique, pas consommée. Et c’est peut-être ce qui est pire. Il a caché à sa moitié qu’il écrivait, téléphonait et voyait une autre fille pour qui, probablement, il éprouvait des sentiments et il a tenté sa chance, prêt à jeter cette malheureuse du jour au lendemain si je répondais oui. C’est en reprenant le fil des événements a posteriori que la situation m’est apparue plus glauque qu’elle ne m’avait semblé jusque là. Chaque message avait en fait un double sens dans un but de séduction. Il n’avait jamais eu l’intention que l’on se rencontre à 4 et ne me parlait de sa copine que pour me rassurer sur ses (fausses) intentions. Le souvenir des gestes durant ce week-end, même les plus anodins (un coup sur l’épaule) me donnaient la nausée. Un manipulateur. A vomir.

J. s’est marié un an jour pour jour après m’avoir envoyé ce message. J’en ai ri mais je trouve ça pathétique. Je me plais à penser qu’il s’est rendu compte de son erreur, un moment d’égarement peut-être et qu’il aime profondément celle qu’il a épousée. Mais, au fond, j’ai une théorie tout autre. Je vous laisse vous faire votre propre idée de ce scélérat (pendons le avec les autres et par les c******* por favor) avec une question :

Que ce serait-il passé si j’étais rentrée dans son jeu ?

Je ne vous raconte pas la mine réjouie de l’Homme quand il a pu placer « Qui avait raison ? » au moment du dîner. J’ai baissé les yeux et j’ai changé de sujet.

Trust me I’m perfect