Culottes UNDIZ et ETAM collection 2012 et 2013 |
C’est le retour de la gaine, la fameuse « culotte de grand-mère », diabolisée par Bridget Jones et par l’imaginaire collectif. Evidemment je ne vous parle pas des vieux dessous informes, lavés, relavés et délavés, avec l’élastique de maintien qui tire la gueule. Ça, ce n’est pas de la culotte de grand-mère mais un affront à la Féminité, oui avec un F majuscule Madame ! Cette horreur doit de toute urgence rejoindre votre poubelle ; je vous autorise toutefois, si la séparation vous semble trop difficile, à la porter une dernière fois lors d’un dimanche gueule-de-bois si, et seulement si vous êtes ABSOLUMENT persuadée qu’aucune visite impromptue ne viendra perturber votre journée canapé/télé/tisane. Imaginez par exemple, un pompier carrément sublime et bâti comme un bûcheron canadien sonnant à votre porte pour vous proposer d’acheter son superbe calendrier 2014. Vous n’avez pas de monnaie – fallait bien payer le parking du Zouzoum Club hier soir- et ce dernier vous propose de régler en nature. Qu’allez-vous faire ? Vous déshabillez dans le noir ? C’est so 2012 et puis vous rateriez la vision quasi-divine de son corps trop-waouh-pour-être-vrai.
Je vous laisse donc cinq minutes pour trier vos tiroirs de sous-vêtements.
Vous revoilà ? Revenons-en au come-back de la gaine, culotte taille haute et autre dessous rétros. Je n’étais pas convaincue du potentiel sexy de ceux-ci mais comme je ne voulais pas mourir idiote et que les expériences nouvelles c’est mon dada (enfin pas toutes les expériences nouvelles, je vous vois venir vicieuses), j’ai sauté le pas. Pour les mamans, je ne vous cache pas que l’état de mon ventre après la grossesse n’a pas été sans conséquence sur ma décision.
Eh bien, en fait, je trouve ça formidable. Outre l’avantage considérable de cette culotte pour tenir mon ventre qui menace de tomber sur mes genoux à chaque fois que je me penche ( j’exagère ? Je m’en fiche, c’est mon article, je dis ce que je veux !), ma gaine m’évite aussi le désagrément qu’on a toutes connu au moins une fois : je me baisse pour ramasser quelque chose par terre dans un lieu public et… je tiens mon pantalon derrière parce que j’ai peur qu’on entrevoit une partie secrète de mon anatomie, mon royal popotin. Avec ma culotte taille haute, je peux me baisser à loisir dans mon jean taille extra basse sans craindre de honte phénoménale puisque ma culotte à moi me couvre jusque sous les bras.
Côté esthétique, la coupe de cette gaine nouvelle génération valorise les tailles marquées et camoufle les « poignées d’amour » (c’est bien pensé de donner un nom adorable à des choses horribles… On a presque envie d’en avoir !). Elle élance, elle habille, elle accroche l’œil afin de détourner le regard de l’Homme sur les poitrines inexistantes. En bref, elle a tout pour elle et me fait me sentir tellement femme.
Evidemment il faut ma choisir girly, funky, décalée et dans l’air du temps. Exit le modèle chair, sauf peut-être sous une petite robe ; exit la gaine trop grande sinon ça ne gaine plus ; idem pour la gaine trop petite. Vous risqueriez de devoir rappeler le pompier au calendrier pour qu’il vienne vous ranimer ou vous désincarcérer.
Trust me I’m perfect a- GAINE !
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