jeudi 30 janvier 2014

Je suis tisanophile.


Chacun ses addictions plus ou moins avouables. Les moins originaux seront accros au chocolat, à la clope, au PMU (merci de quitter ma page si c’est le cas) ou encore au sexe. Moi, c’est la tisane. Je ne l’ai pas vu venir mais arrivée à 6 tasses quotidiennes et un placard entier dédié à mes sachets parfumés, j’ai du me rendre à l’évidence.

Comme pour les culottes, nos grands-mères avaient tout compris. La tisane c’est in ! Toutes les occasions sont bonnes pour une petite tisane. Surtout que nous sommes en hiver et qu’on a besoin de chaleur jusqu’à ce que le temps nous permette à nouveau de nous bourrer la gueule en terrasse avec nos copines pendant ce que l’on appelle chastement des « afterwork ». 
J’en bois le matin au réveil (en guise de petit déjeuner), à la fin des repas, avant de me coucher et toutes les fois où je m’installe devant mon ordinateur, notamment pour écrire mes articles (c’est-à-dire souvent souvent).

A la différence du thé ou du café, la tisane ne m’excite pas et ne me fais pas de tâches sur les dents et grâce à elle, je bois aisément mon litre et demi recommandé quotidiennement. Bon, la conséquence fâcheuse de son manque de notoriété, c’est que je la trouve rarement sur les cartes des boissons des petits bars que j’affectionne tant. De toute façon la tisane s’accommode très bien de la solitude et du cadre douillet de mon appartement.

Les industriels ont bien compris le marché et les perspectives formidables qu’offre la tisane. Ils l’ont déclinée en dizaines de parfums et surtout lui ont trouvé toutes sortes de vertus. Que vous soyez ballonnée, insomniaque, stressée ou au régime ou tout ça à la fois (pas de bol !), il y a une tisane parfaite qui vous attend sagement sur son petit étalage. J’en ai de toutes sortes et je ne saurai vous affirmer que c’est efficace car, par nature, je dors bien, je suis détendue, je suis génétiquement svelte (si, si) et je n’ai pas eu mal au ventre depuis longtemps (si on met de côté l’horrible boucherie qu’a été ma césarienne – pardon si vous mangiez).

En tout état de cause, ça ne peut pas me faire de mal. Il existe évidemment des contraintes dues à mon addiction à la tisane, notamment une majeure. J’ai tout le temps envie de faire pipi. Je ne peux me rendre que dans des endroits pourvus de toilettes au risque de finir accroupie entre deux voitures.

Il est l’heure de ma tisane « Nuit calme », la tisane « Nuit de Sexe Torride » n’étant pas encore commercialisée,


Trust me, Im perfect (à la vôtre!).

1 commentaire:

  1. J'ai à peu près la même relation de dépendance avec le thé (déthéiné le soir, bien sûr !) alors je te comprends bien ! En plus, ça fait pas grossir, alors même si on prend un peu nos estomacs pour des débiles avec un thé/une tisane goût gâteau ou autre, c'est quand même bien avantageux :-)

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