Chacun ses addictions plus ou moins
avouables. Les moins originaux seront accros au chocolat, à la
clope, au PMU (merci de quitter ma page si c’est le cas) ou encore
au sexe. Moi, c’est la tisane. Je ne l’ai pas vu venir mais
arrivée à 6 tasses quotidiennes et un placard entier dédié à mes
sachets parfumés, j’ai du me rendre à l’évidence.
Comme pour les culottes, nos
grands-mères avaient tout compris. La tisane c’est in !
Toutes les occasions sont bonnes pour une petite tisane. Surtout que
nous sommes en hiver et qu’on a besoin de chaleur jusqu’à ce que
le temps nous permette à nouveau de nous bourrer la gueule en
terrasse avec nos copines pendant ce que l’on appelle chastement
des « afterwork ».
J’en bois le matin au réveil (en
guise de petit déjeuner), à la fin des repas, avant de me coucher
et toutes les fois où je m’installe devant mon ordinateur,
notamment pour écrire mes articles (c’est-à-dire souvent
souvent).
A la différence du thé ou du café,
la tisane ne m’excite pas et ne me fais pas de tâches sur les
dents et grâce à elle, je bois aisément mon litre et demi
recommandé quotidiennement. Bon, la conséquence fâcheuse de son
manque de notoriété, c’est que je la trouve rarement sur les
cartes des boissons des petits bars que j’affectionne tant. De
toute façon la tisane s’accommode très bien de la solitude et du
cadre douillet de mon appartement.
Les industriels ont bien compris le
marché et les perspectives formidables qu’offre la tisane. Ils
l’ont déclinée en dizaines de parfums et surtout lui ont trouvé
toutes sortes de vertus. Que vous soyez ballonnée, insomniaque,
stressée ou au régime ou tout ça à la fois (pas de bol !),
il y a une tisane parfaite qui vous attend sagement sur son petit
étalage. J’en ai de toutes sortes et je ne saurai vous affirmer
que c’est efficace car, par nature, je dors bien, je suis détendue,
je suis génétiquement svelte (si, si) et je n’ai pas eu mal au
ventre depuis longtemps (si on met de côté l’horrible boucherie
qu’a été ma césarienne – pardon si vous mangiez).
En tout état de cause, ça ne peut pas
me faire de mal. Il existe évidemment des contraintes dues à mon
addiction à la tisane, notamment une majeure. J’ai tout le temps
envie de faire pipi. Je ne peux me rendre que dans des endroits
pourvus de toilettes au risque de finir accroupie entre deux
voitures.
Il est l’heure de ma tisane « Nuit
calme », la tisane « Nuit de Sexe Torride » n’étant
pas encore commercialisée,
Trust me, Im perfect (à la vôtre!).
J'ai à peu près la même relation de dépendance avec le thé (déthéiné le soir, bien sûr !) alors je te comprends bien ! En plus, ça fait pas grossir, alors même si on prend un peu nos estomacs pour des débiles avec un thé/une tisane goût gâteau ou autre, c'est quand même bien avantageux :-)
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